Que faire à Basse-Terre | Nos incontournables

Que faire à basse terre ? Vous avez décidé de découvrir la Guadeloupe lors de votre voyage mais vous ne savez pas encore quels sont incontournables de Basse-Terre ? Découvrez l’aile luxuriante du papillon guadeloupéen qui promet de beaux panoramas contrastés et différents de Grande-Terre.

Il n’était pas envisageable pour nous de venir en Guadeloupe sans prendre le temps de découvrir la Basse-Terre. Effectivement, beaucoup de personnes ne prennent pas le temps d’y séjourner et se contentent d’y venir seulement à la journée. Il est vrai que depuis Saint-François, vous pouvez rejoindre Deshaies en 1h30 de route si vous n’avez pas de bouchons. Mais difficile d’explorer correctement les attraits de cette partie de l’île sans y passer quelques jours. Pour rappel, la Guadeloupe est divisée en deux îles reliées par un pont : Grande-Terre au Nord et Basse-Terre au Sud.

Basse-Terre est beaucoup plus verte que Grande Terre du fait de sa topographie et du volcan « La Soufrière » qui a la capacité d’accrocher les nuages, accentuant les précipitations. Il est vrai qu’en août, vous aurez probablement plus de pluie du côté de Basse-Terre que de Grande-Terre car le climat est davantage tropical donc chaud et humide. Lors de notre voyage, nous avons quasiment eu tous les jours de la pluie en début de matinée ou fin de journée, ce qui ne nous a pas empêché de découvrir l’île; Mais nous avons dû, tous les matins, planifier ou revoir nos sorties, en consultant la météo et en demandant l’avis des locaux. La seule grosse averse que nous avons eu, a été l’avant dernier jour de notre voyage où nous avons été bloqués dans notre bungalow quasiment toute la journée.

Place donc à la découverte de l’aile verte du papillon guadeloupéen. Pour découvrir Basse-Terre, nous avons choisi Deshaies comme point de chute car il y a de nombreuses activités et points d’intérêts à faire moins de 30 minutes de route. Nous avons également logé à Trois-Rivières, car cette ville accueille le port de départ pour se rendre aux Saintes situées juste en face, mais aussi pour éviter de se lever trop tôt pour découvrir les nombreuses cascades aux alentours.

| DESHAIES, PLAGE DE GRANDE ANSE, PLAGE DE LA PERLE ET RANDONNÉE

Débutons par les attraits du nord de Basse Terre car c’est dans la ville de Deshaies que nous avons tout d’abord posé nos valises. Une ville de pêcheur vivante, nichée entre des collines qui permet d’être rapidement sur la partie ouest de l’île. Située à la pointe Nord-Ouest de la Guadeloupe, Deshaies est un bon point de chute qui a tout pour vous séduire. Beaucoup choisissent d’en faire leur pied à terre pour visiter la Basse-Terre, de notre côté, nous y sommes restés quelques jours dans un petit havre de paix dont je vous parle ici.

La ville de Deshaies possède de beaux atouts touristiques tels que: 

• La plage de Grande Anse
• La plage de la Perle
  

Grande-Anse est une plage emblématique de Basse-Terre qui forme un long croissant de deux kilomètres. Nichée au bord de la forêt tropicale et des hautes collines qui entourent Deshaies, vous ne pourrez qu’être séduit par cette plage aux accents de nature vierge. C’est également un beau spot pour observer le coucher du soleil dont vous pourrez profiter depuis un bar de bord de plage ou plus au calme, en écoutant le bruit des vagues.  Ces atouts en font une plage populaire très prisée des voyageurs et des locaux, attention donc à l’affluence certains jours.

Côté baignade, elle tient également toute ses promesses, mais attention tout de même avec les enfants car les vagues qui sont bien agitées certains jours. Nous avons apprécié de nous rendre à cette plage assez tôt avec Gabriel âgé de 1 an au moment du voyage,  car il y avait peu de monde, pas mal d’ombres sous les cocotiers, et une eau translucide !

Si vous cherchez une plage plus calme, moins fréquentée mais également pleine de charme, optez pour la plage de la Perle avec ses cocotiers en bord de mer. Des couleurs chatoyantes au coucher du soleil, un sable blond et des eaux translucides, c’est une magnifique plage que nous vous recommandons. Comme à Grande Anse, vous retrouverez quelques restaurants ainsi qu’une douche.

Autre point d’intérêt de Deshaies, son magnifique jardin botanique situé sur les collines en direction de Pointe Noire. Crée à la fin des années 90 dans le jardin d’une propriété ayant appartenue à Coluche, il est ouvert au public depuis 2001. Ce jeune parc floral présente environ 1000 espèces de variétés de plantes tropicales venant des quatre coins du monde. 

On y retrouve notamment une zone consacrée aux arbres avec des palmiers, un baobab, des arbres à pain typiques et endémiques de Guadeloupe. Une zone dédiée aux orchidées, une autre aux cactus, puis une zone consacrée aux bougainvilliers et aux hibiscus. Des allées de fougères. 

Le jardin est très verdoyant et luxuriant avec des espaces détente où se poser pour profiter du calme des lieux, du bruit des cascades ou encore du torrent d’eau. Le chemin plutôt large, est très facile d’accès avec une poussette.

Le parc consacre également une partie de son espace aux animaux avec un espace pour des flamants roses, un autre pour des aras et des perroquets ainsi qu’une volière.  C’est certainement le point négatif de ce parc : en effet, il aurait largement pu se suffire de sa palette végétale, sans avoir à enfermer des flamants roses qui n’ont rien à faire aux Antilles ni des aras à qui l’on a ôté le droit de voler, en leur coupant une partie des ailes et en les présentant comme heureux de nous faire le spectacle. Un concept un peu désuet qu’il est grand temps de ne plus cautionner ! Je précise que ces informations nous ont été données par une personne travaillant dans le parc à qui nous avons posé des questions sur la condition de ces animaux enfermés dans le jardin botanique. La réponse a été très claire: les animaux sont habitués à l’homme et au nourrissage et les touristes adorent les voir !

Comptez 15€/p l’entrée et environ 2h pour avoir le temps de faire la balade tranquillement. Consultez également les horaires car il ferme tôt.

| LA VANILLERAIE DE CHEZ « VANIGWA »

Près de Deshaies, nous vous proposons une découverte agricole, celle d’une plantation de vanille et pas n’importe laquelle, celle d’une vanille d’exception primée à la plus haute marche du concours agricole de Paris en 2022, je vous présente « Vanigwa». La dernière fois que nous avions visité une vanilleraie, c’était en Nouvelle-Calédonie sur l’île de lifou, je vous laisse découvrir l’article ici.

Qui dit vanille d’exception, dit endroit qui se mérite ! Nous avons su le matin même qu’il était possible de découvrir cette vanilleraie mais la visite avait déjà commencé ! Cédric, le propriétaire des lieux, nous a gentiment accepté et donné toutes les instructions pour le retrouver. Rendez-vous sur le parking d’un centre commercial près de Deshaies puis environ 30 minutes de route jusqu’à son exploitation nichée au bout d’un chemin, au milieu d’une forêt gérée par l’ONF. Son domaine est totalement intégré au cœur de la forêt, faisant symbiose avec les plantations de cet écosystème. On ne l’aurait jamais trouvé et c’est aussi ce qui fait tout le charme de cette visite.

Après une phase de présentation de la plante qui est tout naturellement une orchidée, vous comprendrez les spécificités de sa culture et la difficulté d’obtenir un produit de qualité, mais aussi pourquoi ce produit n’était plus produit en Guadeloupe. Les explications données sur  les différentes vanilles dans le monde se font tout en pédagogie, donc simple a comprendre. Vient ensuite la phase où vous pourrez sentir les gousses et gouter aux produits dérivés comme le sirop de vanille qui se déguste à l’eau ou au Rhum. Une variante assez sympa du ti’punch traditionnel. 

Bien évidement, vous pourrez également profiter de ce moment pour faire vos emplettes et rapporter un produit top qualité qui fera plaisir aux amis et membres de la famille les plus épicuriens. Un joli cadeau, facile à transporter, à rapporter de Guadeloupe.

Descendons maintenant sur la face ouest de Basse-Terre. Une partie de l’île qui est intéressante pour explorer notamment la faune marine, du côté de Bouillante. 

Cette petite ville porte son nom des sources d’eaux chaudes provenant du volcan de la Soufrière, et dont vous pourrez profiter en plein cœur du bourg, à l’embouchure de la « Ravine Blanche », en face de la centrale de géothermie.  Un petit bain de quelques minutes dans une mer chaude sur fond de sable noir a un côté quelque peu folklorique surtout lorsque la température extérieure et le taux d’humidité sont à leur max ! Nous n’avons pu tester que ce point baignade car les autres sites étaient fermés ou inaccessibles mais il est normalement possible d’accéder au « bain du curé » à L’Anse à Sable. Pour être franc avec vous, nous n’avons pas plus apprécié ce petit bain. Nous nous attendions à un lieu paisible en pleine nature ( et non en bord de route), entouré de végétation, un peu plus intimiste. Au final, l’endroit se trouve à côté d’une centrale, tout le monde s’agglutine au même endroit, il y avait du verre et des déchets, sur les rochers qui permettent de laisser ses affaires. Nous avons vu tellement mieux ailleurs donc forcément, nous n’étions que déçus de l’endroit.

J’ai entendu parler d’une randonnée dans le Parc de la Source qui s’étend sur 10 hectares et qui permet de permettre de passer d’agréables moments en famille ou entre amis à Bouillante et à proximité de la célèbre Réserve Cousteau.

Pour vous remercier de votre fidélité, j’ai décidé de vous partager un code promo de 10% valide jusqu’au 31/10/24 sur ce site uniquement : MANAWA

➡️ Vérifier les disponibilités et réserver la randonnée dans le Parc de la Source ici

Après ce petit bain de mise en bouche, direction la plage de Malendure au niveau de l’anse portant le même nom. Cette plage est connue pour l’observation des tortues vertes. Une partie de cette plage est couverte d’herbiers, des espaces sous marins de faible profondeur où poussent des algues dont raffolent les tortues, et qui permettent de les observer facilement en snorkeling lorsqu’elles sont en train de se nourrir. La baignade qui se fait donc depuis la plage est facilement accessible, puisque c’est une zone avec peu de courant. Elle permet au plus grand nombre, bon nageur ou pas, d’avoir la chance de pouvoir en profiter car tout le monde n’a pas forcément l’opportunité ou même le budget de faire de la plongée sous marine pour observer la faune marine.

Bien évidemment, cette facilité d’accès aux tortues demandent une vigilance accrue quant aux comportements à adopter face à elles. Attention donc, à ne pas les toucher, ni les déranger et de bien veiller à seulement les regarder et ne pas les approcher de trop près si nous voulons que la magie perdure. Je vous conseillerais même d’y aller tôt le matin ou en fin de journée pour éviter le monde et le bruit (car c’est cette plage est loin d’être secrète et déserte ). Vous aurez plus de chances de les apercevoir en toute tranquillité.

À proximité de ce spot, les amateurs de marche pourront profiter d’une balade de quelques kilomètres en bord de mer, facile d’accès, depuis la plage du petit Malendure offrant notamment de beaux points de vue sur les ilets pigeon, au cœur de la réserve Cousteau. C’est également ici que les amoureux de plongées et de snorkeling pourront découvrir les magnifiques fonds marins de la réserve. Et c’est bien évidemment, plongeurs que nous sommes, ce que nous avons choisi de faire le temps d’un après-midi. 

La Réserve Cousteau sur Basse Terre est un joyau de la plongée. Plusieurs clubs de plongées sont installés à Bouillante où une réglementation stricte est mise en place pour accéder à la réserve. Des accréditations sont données à chaque club afin de ne pas surcharger le site de plongeurs et « snorkelers ».  (oui car il est aussi possible de faire du snorkeling dans la réserve Cousteau, vérifiez les disponibilités ici)

Nous avons choisi le club les heures saines, un club moderne avec des moniteurs d’expériences francophones, qui possède deux bateaux et une organisation sans faille, où les plongeurs sont bichonnés et n’ont rien à faire, puisque le club gère absolument tout du début jusqu’à la fin. Situé en hauteur juste en face des ilets pigeon, il juxtapose un restaurant et offre une belle vue sur la mer ainsi qu’un accès au ponton en contrebas. C’est un club idéal pour partir explorer les fonds de la réserve puisqu’il se trouve à seulement 10 minutes de bateau des sites de plongées. 

Nous avions entendu de mauvais avis sur la réserve Cousteau, que ces spots n’étaient plus ce qu’ils étaient et que c’était un peu surcôté. Et bien sachez que nous avons été stupéfaits de la beauté des 2 plongées que nous avons pu réaliser. Les conditions de plongées sont idéales avec des eaux chaudes, peu de courant et une grande richesse sous marine permettant notamment aux plongeurs débutants de découvrir cette activité, sur un site rêvé et extrêmement bien protégé. Les coraux et les patates de corail ont des couleurs vives, ils sont en parfaite santé et en masse ! Vous ne savez plus où regarder tellement il y en a !

Le relief est essentiellement fait de tombant où les coraux abritent une multitudes de poissons de récifs. Ici, vous ne trouverez pas de gros poissons mais une multitudes de petits poissons colorés (ange, trompette, perroquet etc), de poissons coffre, de murènes, d’éponges de mer et de coraux aux multiples formes et couleurs. On peut également espérer y observer des tortues imbriquées ne s’approchant que très rarement du bord à l’inverse des tortues vertes, mais également avoir la potentielle visite de tazards. (C’est une espèce de poisson faisant partie de la famille des Scombridés, tout comme les thons et les maquereaux )

La réserve de Cousteau est composée de 7 spots et celui sur lequel nous avons plongé est celui de l’Aquarium. Autant vous dire qu’il ne vole pas son nom tant la balade fut riche de découvertes dans une eau où la visibilité était de 15 à 20 mètres et où certains plongeurs de notre bateau ont même eu la chance d’observer un hippocampe. Quoi qu’il en soit, laissez-vous porter et observer ce qui se présente à vous, vous ne pourrez qu’être agréablement surpris.

Seule déception peut être, les plongées étant extrêmement réglementéesavec un nombre de bateaux limités et donc de plongeurs par spots au même moment, nous n’avons pas pu changer d’endroits entre nos 2 plongées. En effet, d’autres club avaient déjà pris les bouées, obligeant notre bateau à refaire le même spot deux fois de suite. Veillez donc à bien poser la question des spots proposés si vous les enchaînez sur une seule journée, comme nous l’avons fait. Cependant, cela n’aura pas eu l’effet de nous laisser sur un mauvais souvenir. Ces 2 plongées resteront malgré tout parmi les plus belles que nous ayons réalisées. Notez d’ailleurs que si vous souhaitez voir le buste sculpté du commandant Cousteau, celui-ci se trouve sur le spot « jardin de corail » à 12 mètres de profondeur. 

La réserve Cousteau est un bien un incontournable de la Guadeloupe, un site d’exception à découvrir.

La découverte de la nature verte de Basse-Terre vous mènera forcément jusqu’à ses différentes cascades. Plusieurs de ces sites méritent un effort plus ou moins important pour se dévoiler et c’est ce qui a, en partie guider nos choix, étant donné que nous voyagions avec Gabriel, notre fils alors âgé de 12 mois lors du voyage.

La cascade aux écrevisses est située à mi-chemin de la route D23 traversant Basse-Terre d’Est en Ouest, et par le centre. Au bord de la route, un petit parking permet d’accéder directement au court sentier menant à la cascade. Il vous suffira seulement 10 petites minutes de marche sur une plate-forme aménagée, pour arriver à la cascade (pensez tout de même à prendre de bonnes chaussures car le sol et les pierres sont glissantes). Celle-ci, haute de 10 mètres est ombragée et tombe sur une grande piscine naturelle où il est possible de se baigner, avant de s’éclipser un peu plus bas dans la rivière. 

Le site est très visité et reçoit pas moins de 200 000 visites par an, ce qui peut être gênant lorsque l’on aime la tranquillité.

La rivière en aval est rocailleuse, créant ainsi de nombreuses chicanes d’eau de faible profondeur, où se baigner plus au calme. Et plus vous remonterez la rivière, plus vous trouverez la tranquillité. Prévoyez donc de bonnes chaussures pour remonter les rochers.

La cascade aux écrevisses, est un site qui attire de nombreux locaux par son accessibilité et parce qu’elle est adaptée aux familles. Mais il est tout de même difficile de trouver un spot, pour se poser, pique-niquer ou tout simplement y poser ses affaires. Un conseil, venez avant 9h30 du matin pour avoir le sentiment d’être seul au monde !

Plus à l’Est, à quelques kilomètres de la route du bord de côte, à mi-chemin des communes de Pointe Noire et Bouillante, se situe l’une des chutes les plus connues de la Basse-Terre, le saut d’Acomat. 

Ici, pas de chemin aménagé mais uniquement un chemin d’accès court, mais très escarpé et parsemé de grosses racines et de roches. Celui-ci est tout de même accessible au plus grand nombre, et notamment aux enfants, mais il nécessite d’être prudent lors de la descente. Je vous conseille également d’être équipé de bonne chaussures pour ne pas glisser,  et de ne pas avoir le vertige car là descente peut paraître impressionnante vu d’en haut. (mais elle se fait très bien quand on descend doucement ).

Une fois en bas, vous pourrez profitez du bassin pour nager ou vous placer à l’aval de celui-ci pour vous baigner. 

Il est possible de plonger du bord du bassin mais ne vous aventurez pas sans expérience sur le haut de la chute pour des sauts spectaculaires (beaucoup de locaux et de voyageurs prennent le risque mais ça reste très glissant). Le site est régulièrement sujets à des accidents liés à des comportements inappropriés. 

La cascade étant en contrebas dans un genre de clairière d’une centaine de mètre de haut, la lumière tombe rapidement. Préférez donc un passage entre 11h et 15h pour profiter d’une expérience agréable. 

Prenons maintenant la direction au Sud de la Basse-Terre pour découvrir les chutes du carbet, les plus hautes chutes des Petites Antilles. C’est un paysage qui ne peut être admiré qu’au cours d’une randonnée.

A mi-chemin entre Trois Rivières et de Capesterre-Belle-Eau, au lieu dit Saint-Sauveur, prenez la route D4 en direction des chutes du Carbet. Après 10-15 minutes de montée (route de petite montagne), vous arriverez au niveau des parkings. C’est d’ici que se fait le départ des chutes. Après vous être acquitté de votre billet d’entrée (7€/adulte et 5€/enfant), vous entamerez un parcours de plusieurs heures de marche pour accéder à la 1ère chute, la plus grande chute du site.

Les chutes du Carbet sont composées de 3 chutes, dont les 2 principales sont la chute n°1 et la chute n°2 :

• La chute n° 2, haute de 110 mètres, se situe à seulement 20 à 25 minutes de marche du parking. Elle est déjà visible depuis un petit belvédère aménagé où l’on y voit d’ailleurs, les 2 chutes l’une derrière l’autre.  L’accès, plutôt facile et accessible à tous, se fait par des passerelles en bois en une vingtaine de minutes. Vous pouvez y aller sans problème avec un porte bébé.

• La chute n°1, haute de 115 mètres, se mérite véritablement et se situe à 1h30 de marche supplémentaire depuis la chute n°2. Il faudra compter 1h40 de montée et 1h45 de descente pour apprécier cette magnifique chute qui se dresse devant vous. Même si le chemin a été aménagée pour le sécuriser sur la quasi totalité du parcours, cette chute nécessite beaucoup d’efforts pour y accéder et vous allez transpirer au milieu de la forêt tropicale. L’accès n’est pas évident, car ça grimpe pas mal ! Il y a de nombreuses marches à monter, il faut passer parfois entre des grosses racines qui s’entremêlent donc le terrain peut être très glissant voire impraticable, en cas de pluie la veille. Il y a également quelques passages avec des cordes souples et des câbles rigides le long des rochers , où il faut se tenir voire escalader. Nous avons tenté d’y aller mais nous avons dû rebrousser chemin à mi-parcours malheureusement. Nous avions Gabriel en porte bébé et au bout de 2h de marche, nous avons croisé plusieurs personnes redescendant de la chute, qui nous ont fortement déconseillé de parcourir la fin du parcours avec lui. Apparemment, la fin du chemin est trop escarpé et nécessite un peu d’escalade sur une partie. Nous n’avons pas voulu prendre de risques avec lui sur le dos. 

• La chute n°3, plus petite, est également accessible en randonnée. Elle est située quant à elle, à une vingtaine minutes du site principal, sur la route du D3 au départ de Capesterre Belle-Eau. Elle est accessible après 20-30 minutes de marche. Beaucoup moins haute, (20 mètres de hauteur) que les 2 autres, elle possède un gros débit d’eau et un bassin de baignade, ce qui est plutôt sympa. Nous n’avons malheureusement pas pu y aller car celle-ci était fermée par la préfecture lors de notre passage en Août 2022. 

Enfin, Basse-Terre est forcément réputée pour le volcan de la Soufrière. Véritable légende locale, le sommet des Antilles culmine à 1467 mètres de haut et ne se dévoile pas à qui le veut. En effet, il vous faudra également une part de chance et de réussite, si vous voulez en voir la cime qui ne se dévoile qu’environ 7 jours par an. 

Surnommée « la vielle dame », son accès a été fortement compliqué lors du tremblement de terre de 2004 puisque l’accès au parking a été rompu. Aujourd’hui, il se fait actuellement depuis le village de Saint-Claude et plus précisément au lieu dit les Bains-jaunes où un petit parking a été réaménagé.

Pour notre part, nous ne sommes pas allés plus loin avec Gabriel, car les conditions de météo n’étaient pas optimales pour s’engager dans l’ascension. Sachez que l’ascension se fait en 1h45 de marche environ. Comptez donc 4h environ aller retour.

Au retour, vous aurez la récompense de vos efforts, en profitant d’un bain chaud au niveau du point de départ des bains jaunes.  Il a été aménagé ici, à la fin du 19ème siècle, un grand bassin tout en pierre et peu profond où jaillit une source d’eau chaude réchauffée par le volcan. Une petite parenthèse bien être fort agréable mais attention toutefois à ne pas mettre la tête sous l’eau, ni à mettre de l’eau à la bouche, pour éviter le danger des fameuses amibes pouvant être présentes dans le bassin. Toutes les recommandations sont indiquées sur un panneaux aux bords du bassin et sur le site internet du parc national de Guadeloupe. L’eau est régulièrement surveillée mais un léger risque existe donc faites attention, notamment avec les enfants.